Un autre exemple de la propagande de guerre des mérdias d’opinions, deux poids et deux mesures tout le soutien et les infos pour l’Ukraine et ZERO pour l’Arménie et ont le courage de nous donner des leçons sur les crimes de guerre... Ça fait vomir cette histoire ignoble, lisez la suite... 🤮

JUSTICE POUR ANUSH APETYAN
De Marina Dédéyan
Cette jeune femme de 36 ans, mère de 3 enfants et militaire dans l’armée arménienne, a été capturée par l’armée azerbaïdjanaise.
Ils l’ont violée, ils lui ont arraché les yeux, coupé les doigts et les jambes.
Et ils ont diffusé des images de leur crime ignoble. C’est ainsi que l’information a été confirmée.

Cette horreur est l’une de plus parmi celles perpétrées par les Azerbaïdjanais contre les Arméniens, qu’il s’agisse de ceux de la République auto-proclamée du Haut-Karabakh - enclave au sein du territoire de l’Azerbaïdjan, mais reconnue par l’Assemblée Nationale et le Sénat français - ou contre ceux de la République d’Arménie.

C’est contre cette dernière que l’Azerbaïdjan a lancé une offensive militaire majeure cette semaine, dans l’objectif affirmé de la rayer de la carte du monde.
La République d’Arménie est un état souverain, reconnu internationalement.
Ancienne république de l’URSS, elle a proclamé son indépendance comme l’Ukraine en 1991.
Il s’agit d’une démocratie.
L’Azerbaïdjan est une dictature, dans le bas du tableau, loin derrière la Russie.

L’ONU et plusieurs ONG ont reconnu sa politique de haine ethnique contre les Arméniens et nombre de ses crimes à leur encontre : tortures, profanations, enseignement de la haine des Arméniens dans les manuels scolaires.

Emmanuel Macron a saisi le Conseil de Sécurité de l’ONU.

Mais avez-vous entendu de vigoureuses protestations internationales, vu un relais massif dans les médias pour dénoncer cette agression qui n’est que la suite logique d’un processus engagé depuis deux ans ?

Qu’a dit madame von der Leyen contre le nouveau « partenaire de confiance » pour la fourniture de pétrole et de gaz à l’Europe, l’Azerbaïdjan, alors qu’elle était parfaitement au courant de la nature de ce régime ?

Le sort d’une nation es en jeu. Mais la modération des réactions dans le « Camp du bien » décrédibilise aussi aux yeux du monde ce qu’il prétend défendre. C’est un suicide moral et géopolitique face aux dictatures. Et cela jette au passage de sérieux doutes sur les motivations humanistes du soutien à l’Ukraine.