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Francis Wurtz : « Pas de fatalité libérale »
Publie le samedi 31 mars 2007 par Open-Publishing1 commentaire

L’eurodéputé Francis Wurtz (PCF) était à l’université de Metz hier soir, où il a largement évoqué les perspectives de l’UE.
L’eurodéputé Francis Wurtz (PCF) était à l’université de Metz hier soir, où il a largement évoqué les perspectives de l’UE. Francis Wurtz, eurodéputé depuis 1979, est le premier désolé du caractère inaudible de la question européenne dans la campagne présidentielle. Il s’est largement exprimé sur le sujet, hier, amphi Hannah-Arendt au Saulcy, devant une soixantaine de militants.
Un silence d’autant plus inacceptable qu’il permet d’occulter un problème fondamental : « Il est clair en France comme dans de nombreux pays de l’Union, y compris des nouveaux entrants que domine le malaise social par rapport au cadre de mondialisation libérale. Car chacun sait que cette voie signifie la disparition pure et simple du modèle social européen. Et personne n’est près à y consentir », affirme le parlementaire.
Et d’évoquer à l’appui de sa démonstration, le projet de directive sur la libéralisation des services postaux inconnu du grand public en France : « Il passera pourtant devant le Parlement en juillet ». D’évoquer encore, les déclarations minimalistes des différents candidats sur l’avenir des institutions : « Sarkozy a évoqué un mini-traité, Ségolène Royal et François Bayrou restent peu précis...
Alors que tout le monde sait que, derrière, il y a la question du modèle de société dans lequel nous voulons vivre », affirme Francis Wurtz. Il serait pourtant évident qu’une alternative existe : « Admettre son impuissance face au pouvoir des grandes entreprises, des banques, c’est faire sien le laissez faire, laissez passer libéral ».
Plutôt que de céder au fatalisme, ce dernier appelle de ses vœux une discussion publique, démocratique sur les priorités : « Utilisations des capacités humaines, effort de formation et de recherche... » ;
« Marchés publics assortis de cahiers des charges sociaux » ;
« Mise en place de crédits sélectifs en matière de dépense publique européenne avec une nette préférence accordée aux projets créateurs d’emplois, aux formations qualifiantes, aux infrastructures utiles... »
Républicain Lorrain du 30 mars 2007
Messages
1. Francis Wurtz : « Pas de fatalité libérale », 1er avril 2007, 06:41
Si le débat sur l’avenir de l’EUROPE a été totalement occulté alors que les législations nationales
relèvent à 8O% d’une déclinaison des directives prises par des tchnocrates non élus,c’est bien
parceque l’avenir du libéralisme en EUROPE passe par le renforcement aveugle des règles de
gouvernance qui prévalent aujourd’hui,et c’est surtout parce que les principaux candidats sont
pour cette ligne politique et qu’ils ont été tous battus en mai 2005.
Pour faire respecter le résultat du référendum votez et faites voter Marie George BUFFET.
Les législatives sont derrière la présidentielle,c’est un temps où tous les candidats antilibéraux
doivent intégrer concrétement le débat sur les services publics et sur la maitrise de l’avenir de
nos territoires, la question de l’avenir de la poste, le livre vert sur le travail etc...
RASPOUTINE