de Michel Husson, économiste
L’échec spectaculaire du sommet de Bruxelles résulte du télescopage de deux crises. Il y a évidemment la crise du « non » : après sa victoire en France et aux Pays-Bas, la première question à laquelle devaient répondre les gouvernements bourgeois était de savoir s’il fallait continuer ou non le processus de ratification.
Les conclusions officielles du sommet affirment que « les développements récents ne remettent pas en cause la validité de la poursuite des (…)
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Michel Husson
Articles
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ILS N’AVAIENT PAS DE PLAN A !!!
25 juin 2005 par (Open-Publishing)
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Les procédés du oui et les raisons du non
19 avril 2005 par (Open-Publishing)
3 commentairesde Michel Husson article pour L’Ecole Emancipée
Le principal argument du « oui de gauche » consiste à dire que le rejet du projet de traité constitutionnel (TCE) nous ramènerait à Nice, qui est moins bien. Comme la partie III du TCE n’est qu’une compilation des traités précédents, il ne faudrait s’intéresser qu’aux supposées améliorations contenues dans les parties I et IV (objectifs et institutions de l’Union) et dans la partie IV (Charte des droits fondamentaux).
Plus social ? (…) -
DEBAT : FIN DU TRAVAIL ET REVENU UNIVERSEL
30 novembre 2004 par (Open-Publishing)
de Michel Husson
1. La double nature du travail
Le point de départ et le fil directeur de toute réflexion sur le travail doit être sa double nature. Sur son versant négatif, c’est un rapport d’exploitation, de domination, d’aliénation et certaines de ses formes, y compris les plus " modernes ", confinent à l’esclavage. Mais c’est en même temps un mode de reconnaissance sociale et un espace de réalisation. Ces deux facettes sont inégalement présentes dans les situations concrètes, mais (…) -
Les mesures Sarkozy
20 mai 2004 par (Open-Publishing)
Esbroufe
Les mesures nouvelles proposées par Nicolas Sarkozy lors de sa conférence de presse ont permis de voir les limites de sa méthode, tout entière fondée sur l’esbroufe.
Si le ridicule tuait, la carrière politique de Sarkozy aurait dû s’achever sur le champ. Il commence d’abord par vendre l’argenterie, à savoir 100 000 m2 de bureau et 500 à 600 tonnes d’or de la Banque de France : une goutte d’eau dans l’océan. Il va autoriser, pendant un an, aux (…)