Salariés victimes de comportements hostiles au travail, de stress et de discriminations

Selon une enquête récente réalisée la Dare (ministère du Travail et de l’Emploi)

Un salarié sur six (17%) déclare subir un comportement hostile de la part d’une ou plusieurs personnes sur son lieu de travail.

Ces comportements consistent en des actes ou paroles méprisantes comme par exemple l’ignorance, on peut aussi les empêcher de s’exprimer,, les ridiculiser en public, ou leur tenir des propos désobligeants. Ce sont en majorité les femmes qui s’en disent victimes.

Qui connaissent aussi des atteintes à caractère particulièrement dégradant comme par exemple des critiques sur l’état mental de la personne, propos obscènes ou des propositions à caractère sexuel.
On relate aussi le déni de reconnaissance du travail dont se plaignent 9% des salariés. Il concerne les critiques injustes du travail, "la charge de tâches inutiles ou dégradantes" ou "le travail saboté".

Ce sont les salariés peu qualifiés - employés administratifs, ouvriers non qualifiés, employés de service- qui déclarent cette souffrance au travail.
Les comportements hostiles sont plus fréquents quand l’organisation du travail est tendue avec, des pressions hiérarchiques fortes et un rythme de travail intense.

Alors travailler en prenant des médicaments, de l’alcool ou des cigarettes, du fait de leurs soucis professionnels. cela existe

Il existe aussi des secteurs où le stress est supérieur à la moyenne ». Dans les entreprises la décision d’ouvrir des négociations fait suite à un rapport récent sur ce thème.

Notamment lors d’un quatrième cas de suicide au travail au technocentre de Renault Guyancourt.

On savait déjà cela possible à PSA—EDF- AREVA- IBM plus récemment la poste HSBC- BNP PARIBAS selon la presse et les syndicats

Deux visions s’opposent : l’une collective défendues par les syndicats et des médecins mettant en cause l’organisation du travail.

Et une plus individuelle propres aux employeurs mettant en avant une thérapie psychologique.

Mais peut on traiter les effets sans les causes ?

Cela sans compter que La France reste discriminante :

Des récentes études menées par la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) et la Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares, Ministère de l’Emploi et de la Cohésion sociale) font nettement apparaître des discriminations au travail. liées à l’origine :, à compétences égales, les employeurs favorisent, dans quatre cas sur cinq, l’embauche d’un candidat dont le nom évoque une origine hexagonale ancienne.

Sur le Handicap, origine, sexe, âge...la France est une mauvaise élève
Le handicap reste également le problème majeur

Martine Lozano

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