Alors des extinctions massives d’espèces animales alertent ceux pour qui la vie importe, voici qu’une nouvelle race d’homme apparaît :

l’Homo Bellus.

Il se caractérise par sa coiffure bizarre et son goût pour la guerre, et d’une manière générale pour la violence sous toutes ses formes.

Son outil principal est le flingue, un terme générique pour désigner toutes sortes de mécaniques qui crachent des objets métalliques à forte vitesse, dont le but est de détruire un autre Homo Bellus, dans une tribu assez éloignée pour lui paraître dangereuse.

Un conseil de base est d’éviter de pénétrer sur un territoire contrôlé par un Homo Bellus, car l’issue d’une telle démarche peut d’avérée mortelle, où du moins provoque généralement des blessures dont la guérison est souvent très longue à venir, voire des fois impossible.

Instinctivement, la tendance humaine est d’éviter le contact avec de telles tribus.

Malheureusement, c’est oublier une autre caractéristique de l’Homo Bellus : Son désir de conquête, compulsif, et bien tristement contagieux.

Le mot « amour » ne semble signifier pour lui que la soumission totale à un principe ou un drapeau, ou à une religion, ou à un billet de banque.

Par conséquent il est déraisonnable de penser pouvoir échapper à son emprise.

Des antidotes concrets existent, mais ils semblent avoir été oubliés après de beaucoup d’années sans avoir connu les dégâts qu’il peut commettre.

Par exemple il y a l’enseignement du passé assez récent, qui démontre que les ruines laissées par cette espèce ne seront remplacées par un autre monde que par de très grands efforts et sacrifices.

L’Homo Bellus aime détruire, et comme il est beaucoup plus simple de détruire que de construire, il sait que l’avenir lui appartient.

Certains préconisent de prier pour qu’il épargne nos contrées, mais c’est une solution que je considère comme trop hasardeuse.

Une méthode plus sûre serait de trouver la formule mathématique pour transformer une arme en une banane molle géante.

Pour cela il faudrait que les scientifiques se mettent au travail immédiatement.

Gilets pare balle, murs géants, barbelés partout, tout cela ne résoudra pas le problème.

Fuir est une bonne solution, mais les plus fortunés ont déjà eu la même idée.

Alors il reste ce médicament à inventer : comprendre l’autre.