JISTIS – VERITE POU « LES 1043 MORTS COVID » EN GUADELOUPE !

Publié le 16 avril 2023 par UGTG

C’est en pleine pâques qu’une véritable fatwa a été lancée contre Elie CALIFER après son intervention lors de l’audition de la Directrice de la Haute Autorité de Santé, pointant du doigt les manquements, les dysfonctionnements, les dérives des services de santé en Guadeloupe, à l’origine de dizaines de décès de patients. YO tonbé si-y kon mas si fè blan !

Aussi, à ces « petits » groupuscules qui se prétendent choqués, offusqués, enragés,… nous disons simplement : saisissez cette opportunité pour chercher et dire la vérité à la population guadeloupéenne :
  Demandez aux députés d’ouvrir une enquête parlementaire !
  Attaquez Elie CALIFER en diffamation ou pour propos mensongers !
NON, vous n’en ferez rien car vous le savez, Elie CALIFER n’est pas brak, n’est pas fou. I sav sa i tann, sa i li, sa i vwè, sa i viv et cela comme des milliers de familles guadeloupéennes.

Sonjé : Les services de l’Etat ont recensé 1043 personnes décédées du covid dans les services hospitaliers en juillet, août et septembre 2021. Devant ce drame, les témoignages, la souffrance et la détresse des familles, l’UGTG et LKP ont déposé plainte contre X le 09 septembre 2021 pour Homicide involontaire / Blessures involontaires / Mise en danger de la vie d’autrui / Non-assistance à personne en danger / Violation d’une obligation de sécurité ou de prudence.

Le lundi 30 janvier 2023, plus de 16 mois après, l’UGTG et LKP ont finalement été auditionnés dans le cadre de cette plainte par la police, après l’intervention de l’un de nos conseils, le bâtonnier Roland EZELIN. Au cours de cette audition, UGTG et LKP ont réaffirmé que c’est le manque d’accès précoce aux soins, le refus de soins, le manque de moyens et l’absence d’anticipation qui sont les principales causes de ces décès dont la plupart auraient pu être évités :

Le dramatique de la situation va être décrit par plusieurs professionnels de santé venus en renfort. D’abord le Professeur Louis BERNARD du CHU de TOURS :
« Le matériel qui existe mais qu’il faut trouver »
« L’hôpital ne va pas bien du tout, il est très vieux et n’a pas été remis au goût du jour »
« Le niveau de mortalité est important car on ne peut pas faire passer les malades en réanimation. L’âge critique est désormais de 50 ans. »
« Des malades que j’avais vu déjà vu la veille sont toujours sur des fauteuils en train d’attendre. C’est triste, ils ont à peine de l’eau souvent pas à manger. »
« Après 3 vagues, on a l’impression qu’une partie de l’hôpital n’est toujours pas au courant que l’on s’occupe du COVID. « Il y a d’énormes problèmes fonctionnels. Ce serait simple de dire que le souci ne réside que dans la non vaccination de la population. Le maintien de patients dans des structures qui ne fonctionnent pas c’est une forme de maltraitance ».{{}}

Le témoignage de Antoine ZUGMEYER, Infirmier à TOURS, affecté au CHU, publié dans Santé Indre et Loire : « Cette mission a été compliquée sur le plan émotionnel, la Guadeloupe n’a pas connu les premières vagues de l’épidémie comme en Métropole, c’était leur première grosse vague. On a reçu des centaines de patients par jour aux urgences. Les Conditions de travail n’ont rien à voir là-bas : le matériel manque, il n’y avait pas assez d’oxygène on était vraiment limité au niveau de la prise en charge.’’
« On aurait missionné à Kaboul on n’aurait pas été surpris mais là dans un département français !  »

Le témoignage de la Professeure Patricia AME, Biologiste au CHU de RENNES, affectée au CHBT, publié dans Ouest France Bretagne : « On avait du matériel lourd de réanimation, mais il nous manquait du petit matériel indispensable. Des seringues à gaz, des cathéters, des sondes d’aspiration, des médicaments, du curare. Il nous manquait aussi du linge. J’ai pesté contre ce manque d’anticipation des autorités de tutelle.’’ Elle se dit aussi : « désabusée par l’organisation. Je suis en train de rédiger un rapport d’étonnement ». {{}}

D’autres témoignages et preuves font état de l’impossibilité d’accéder à des médicaments prescrits par des professionnels de santé tels que l’hydroxychloroquine, l’azithromycine et l’ivermectine, pour rupture de stocks dans les officines ou refus de délivrance ou de commande de ces médicaments, ce qui s’apparente à un refus de soins.

En conséquence, les patients arrivaient au CHU en détresse respiratoire car n’ayant pas pu bénéficier de soins précoces dès l’apparition des premiers symptômes. En Juillet-Août 2021, la santé publique est restée en Guadeloupe à ce qu’était la première consigne en France en Mars 2020 : “isolez-vous, prenez un doliprane et si vous avez des troubles respiratoires, faites le 15’’.{{}}

Les témoignages de plusieurs Médecins Martiniquais publié dans France Antilles Martinique parle de faire mourir des gens : « jamais nous n’aurions cru recevoir un protocole pour faire mourir les patients’’. {{}}

Les témoignages de familles recueillis ou mis en ligne sur les réseaux sociaux rapportent des situations de détresse et de souffrance en lien avec le manque de structures, de personnels, de soins et même de refus de prise en charge par les pompiers.
A tout cela, il convient d’ajouter les témoignages sous serment, de médecins, d’infirmières de Guadeloupe, devant le procureur et de nombreux journalistes, lors du procès intenté contre Gabi CLAVIER.
Toutes ces auditions racontent la mise en œuvre des protocoles de « mort apaisée », « de choix de patients à faire mourir », « de préparation et d’injection de morphine et d’Hypnovel pour faire mourir doucement », « de pénurie d’oxygène ». Prokirè-la ni tousa é jounalis o kouran ! {{}}

Pour rappel, le conseil scientifique avait pourtant demandé de protéger l’Outremer. Dans son avis du 06 juillet 2021, il demandait de « protéger l’Outremer en limitant ou en retardant l’introduction du variant DELTA. Il importe de maintenir ou de renforcer les mesures de test à l’entrée et d’auto confinement pendant la période de vacances ». « Malheureusement, la situation est tellement grave que l’accès aux lits de soins critiques est dorénavant limité aux patients de moins de 60 ans avec tous les enjeux éthiques que cela représente. » {{}}

Et pourtant, la Guadeloupe et la Martinique sont parmi les pays « les plus riches » de la Caraïbe ; dès lors, comment comprendre que nous soyons dans le trio de tête du nombre de décès covid par habitant très, très loin devant des « petits pays » comme la République d’Haïti (1% de la population est vacciné), réputée pays plus pauvre de la zone caraïbe.

Nous l’aurons compris, il est plus facile de s’en prendre à Elie CALIFER qu’à tous ces médecins, professeurs, praticiens, personnels hospitaliers dont les témoignages sont accablants et accusent.

« Après 3 vagues, on a l’impression qu’une partie de l’hôpital n’est toujours pas au courant que l’on s’occupe du COVID. « Il y a d’énormes problèmes fonctionnels. Ce serait simple de dire que le souci ne réside que dans la non vaccination de la population. Le maintien de patients dans des structures qui ne fonctionnent pas c’est une forme de maltraitance ».{{}} Professeur Louis BERNARD – CHU de Tours.

Plus que jamais, LKP réclame JUSTICE et VERITE pour tous ces morts dont la plupart aurait pu être évité. Tôt ou tard, la vérité triomphera !

LUMIERE, JUSTICE ET VERITE POU « LES 1043 MORTS COVID » !

LKP, Lapwent, 09.04.2023


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